La qualité du revêtement dépend directement
du choix de la buse et du juste réglage
de la pression. Photo : Sherwin-Williams
Ces dernières années, le renforcement des normes environnementales imposées par Environnement Canada vous a obligé à changer vos techniques. Où en êtes-vous ?
Vous vous rappelez forcément du changement radical qu’a été le passage aux produits à faible teneur en composés organiques volatils, ou COV si vous préférez.
Comme il est toujours difficile de se débarrasser de nos vieilles habitudes, j’ai décidé de rappeler ce qui, en matière d’application, caractérise les peintures à base d’eau.
RÈGLES DE BASE
Ce qui vous avait d’abord le plus impressionné, avant même d’en apprendre toutes les particularités, a sans doute été de découvrir que le temps de brassage passait de quelques minutes à quelques secondes.
Vous aviez également été surpris d’entendre dire que vous deviez absolument suivre les procédures à la lettre afin de n’avoir aucun problème d’application des produits.
Tout se jouant sur le juste volume des gouttelettes, vous savez qu’on ne peut avoir que la pression et la buse appropriées, les gâchettes devant par ailleurs être pleines.
TEMPÉRATURE ET HUMIDITÉ
Or, comme il faut tenir compte des grands écarts de température pour qu’une finition soit correcte, il est incontournable d’ajuster les pistolets en conséquence. Voici un exemple qui est loin d’être banal.
Dans un environnement où la température fraîche et à faible taux d’humidité passe à une température élevée ayant une humidité élevée, la taille de la buse passera de 1,3 à 1,2.
Si la température de l’environnement de pulvérisation est élevée, mais que le taux d’humidité est faible, la taille de la buse passera de 1,3 à 1,4, et la pression devra être ajustée afin de ne pas restreindre le débit d’air.
DILUANT ET APPLICATION
Il ne faut pas perdre davantage de vue que température et humidité sont également déterminants dans le choix du diluant, aussi bien que la superficie à couvrir.
Attention à la surpulvérisation et au désastreux effet de sel causé en cabine par un débit d’air trop lent, puisque le tourbillon déposera immanquablement de la peinture sur des zones à éviter.
Quant au fusionnement, il doit se faire en éloignant le pistolet du panneau et en relâchant la gâchette sans le moindre mouvement du poignet, afin d’éviter que des gouttelettes y adhèrent sans s’y amalgamer.
CONSULTEZ RÉGULIÈREMENT
Dernier petit conseil : consultez régulièrement le technicien de votre fournisseur de peinture pour être certain que vous utilisez ses produits en tenant compte de votre propre environnement.