Lorsqu’on vous livre un même matin sept véhicules non carrossables, et plusieurs autres au cours de la semaine, s’agit-il là d’une excellente ou d’une très mauvaise nouvelle ?
La seule façon d’être efficace en cas de crise est d’avoir un plan, une stratégie qui permette de contrôler la situation en tout temps, même si la charge est majeure.
Il est évident qu’il n’est pas à la portée du premier venu de pouvoir tout gérer, de l’estimation à faire en 24 heures, au respect de la date de livraison, sans interrompre le flux ou devoir payer de heures supplémentaires.
Freiner la production durant des heures et tenter de se rattraper en y allant à fond de train étant la pire option, les équipes étant tantôt en attente, tantôt débordées, que faire alors ?
LES CONSTATS
Élément premier d’une bonne planification, la consultation de l’historique se rapportant à la même période permet d’avoir une juste appréciation de l’éventuelle demande.
En second lieu, il s’agit évidemment de configurer les tâches de manière à laisser place en saison hivernale à un nombre accru de véhicules non carrossables.
Il est par ailleurs tout indiqué de prévoir un coussin d’environ 35 heures par véhicules non carrossables additionnels.
Il est également très important de voir à ce que les devis soient précis, et que tous les dommages et toutes les pièces requises soient identifiés.
Toute interruption des travaux devant être évitée, il y a lieu de vérifier dans tous les cas s’il y a rupture de stock afin d’adapter votre échéancier aux dates réelles de livraison.
LES DÉCISIONS JUDICIEUSES
En surdemande, il est bon de se rappeler qu’il est toujours plus facile de devancer une réparation que de la reporter, puisqu’il suffit de proposer aux clients de devancer le moment des travaux de votre choix.
Dans tous les cas, il est préférable de faire entrer des véhicules en continu, même le vendredi, quitte à ce qu’on laisse aux clients un véhicule de remplacement pour une fin de semaine.
Comme le revenu moyen par dossier est de 2000 $, il vaut mieux choisir cette option, qui permettra de ne pas rompre le flux et, du coup, de ne pas porter atteinte à la rentabilité.
LE COUSSIN ALÉATOIRE
Cependant, quelles que soient les circonstances, il faut garder en tête qu’il est toujours prioritaire de respecter systématiquement ou raisonnablement les dates de livraison.
Les choix de gestion n’étant pas multiples lorsqu’il y a débordement, il est prouvé que le coussin horaire est le moyen par excellence d’éviter les épisodes de folie furieuse et les pertes parfois majeures qui vont de pair.
S’appuyer sur ce coussin permet de garder le sourire à la vue d’une bonne bordée matinale, et de passer un bon hiver !